Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
WeWork est entré en Bourse aujourd’hui pour 9 milliards. Pourtant, il y a moins de 2 ans, ils en valaient encore 50 : -80% et à mon avis c’est encore cher payé.
Ainsi que je vous l’écrivais en 2019, la star déchue des bureaux partagés avait voulu se faire passer pour ce qu’elle n’était pas. WeWork a cru qu’il suffisait d’être rare pour être cher. Cela devrait nous servir de leçon… Et pourtant les excès à la WeWork se généralisent sur les marchés depuis.
Où seront dans 2 ans les investissements à la mode aujourd’hui ? La rareté suffit-elle à faire la valeur ?
Les bureaux partagés sont utiles… Mais est-ce que WeWork l’est ?
Le monde se porterait-il vraiment plus mal si les banques centrales arrêtaient d’abreuver le monde en liquidités et en particulier ces grosses startups ?
Méditons un instant la trajectoire de WeWork et rappelons-nous que ce qui doit arriver finit toujours par arriver…
Lisez, relisez et partagez la lettre que je vous envoyais en septembre 2019 sur WeWork :
Plus c’est gros, plus ça casse
Initialement publié le 10 septembre 2019
Mon cher lecteur,
Un cheval boiteux est rare,Or ce qui est rare est cher,Donc il faut investir en bourse sur des chevaux boiteux.
L’essentiel est de refiler le cheval boiteux comme un mistigri à un investisseur candide : sentez-vous visé. C’est ce qui s’est passé avec Uber au printemps.
Récemment nous avons pu goûter une nouvelle version de ce savoureux sophisme :
Une régie immobilière utilise des technologies informatiques,Or une entreprise technologique est chère,Donc une régie immobilière est chère.
Depuis 10 ans les entreprises technologiques confisquent les profits, on comprend aisément l’intérêt de l’escamotage :
Car c’est bien un escamotage.
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
J’ai écrit un article complet sur – 80% pour WeWork : Ce qui est rare est-il vraiment cher ?
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À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle