Mon cher lecteur,
Grande opération de communication présidentielle avec l’ouverture du salon de l’agriculture.
Ce matin, « Emmanuel Macron est au chevet du monde agricole ».
J’ai recensé au moins 6 articles reproduisant une variation de ce titre copié-collé de la dépêche élyséenne : Les Échos, L’Opinion, Boursorama, France Bleue, RFI, Reuters…
Mon sang n’a fait qu’un tour.
Est-ce comme cela que l’on rend hommage au génie agricole français ?
Est-ce par des politiques schizophrènes d’écologisme brutal et en même temps de libéralisme décérébré que l’on « soutient » le monde agricole ? Faut-il vraiment ouvrir notre agriculture aux 4 vents de la mondialisation tout en l’obstruant de normes asphyxiantes ?
Des soutiens pareils à son chevet, on s’en passerait bien.
Pourtant, malgré ce monde de fous qui sacrifie l’agriculture française à des totems insensés, celle-ci fait de la résistance.
Contre vents et marées, nos agriculteurs se battent et s’adaptent au prix d’un
sacrifice gigantesque : un jour je le sais bien, nous reconnaîtrons ce sacrifice.
Et comme le printemps succède à l’hiver même le plus rude, l’agriculture française commence à entrevoir le bout du tunnel.
Vous savez que cette chronique d’investissement aime à conseiller un investissement alternatif en cheptel.
Après avoir résisté aux « fermes des 1 000 vaches » et à l’industrialisation animale dont se meure l’Allemagne on commence enfin à reconnaître la qualité de notre élevage.
Aujourd’hui la Chine se débat avec la peste porcine (40 % du cheptel de son cheptel de porc a été abattu) et le coronavirus. Nous savons déjà qu’il lui faudra de longues années pour se remettre de cette double épreuve.
Cela crée un grand besoin en protéines et ce n’est pas un hasard si les négociations sur l’exportation de bœuf français en Chine sont en train d’aboutir comme le note un article du Figaro du 20 février :
« Les dernières restrictions ont été levées, ce qui pourrait faire de l’empire du Milieu un marché important. »
Cela ouvre la perspective d’une hausse importante du prix des bœufs, vaches et génisses.
C’est le moment ou jamais pour vous constituer une rente perpétuelle… avec votre cheptel.
Je suis fier de vous proposer cet investissement alternatif aujourd’hui que j’ai étudié à fond et que je vous invite à découvrir en cliquant ici.
À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle