Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
Ils sont tellement prévisibles !
Je vous écrivais mardi dernier que la crise actuelle « forcerait l’adoption anticipée de l’Euro numérique ».
Cela n’a pas manqué, dès vendredi notre très cher gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau a mis les pieds dans le plat : « La tétanie ou la stupéfaction seraient fatales, et la vitesse est essentielle: agissons plus vite et plus fort pour bâtir un euro numérique ».
Le scénario du pire est en train de se dessiner car nous apprenions 3 jours plus tôt que le développement de l’Euro numérique prenait du retard et qu’un lancement ne devait guère être envisagé avant 2030, selon le directeur des moyens de paiement de la Banque de France.
C’est évidemment bien trop tard pour Monsieur Villeroy et ce qui nous pend au nez c’est le lancement raté d’un projet inabouti dont nous serions les premières victimes… Mais pourquoi tant de hâte ? Quelle est cette urgence si impérieuse ?
Ils se cachent bien sûr derrière leur petit doigt et clament à grands cris qu’il s’agit de vous apporter une meilleure « expérience utilisateur » en vous apportant les bénéfices des espèces sans les inconvénients.
Préparez-vous plutôt à l’inverse, vous perdrez le bénéfice de l’anonymat des espèces et de l’indépendance du système bancaire.
Depuis que le locataire de la Maison Blanche a changé, il est d’un coup devenu essentiel de NE PLUS dépendre de systèmes de paiement étrangers comme Visa ou Mastercard. Résultat des courses, la BCE a noué un partenariat pour les paiements en ligne… Avec Amazon ! Préparez-vous donc bien à l’inverse.
Il faudrait enfin ne pas prendre de retard face aux autres pays qui développent leurs propres monnaies numériques… Quelle urgence y a-t-il à faire comme les autres ?
Aucune et de toute manière, là aussi, préparez-vous à l’inverse, la Chine a lancé son e-Yuan en 2022 et les États-Unis estiment ne pas avoir besoin de développer de monnaie numérique de banque centrale puisqu’ils ont déjà la Bitcoin —je sais…nous reviendrons dans une prochaine lettre sur cette déclaration polémique.
Pourquoi tant de hâte alors ? Levons le secret de polichinelle : Monsieur Villeroy anticipe déjà l’échec de la BCE qui est démunie face à l’endettement des États et le grand retour de l’inflation.
Et quand on refuse de prendre les mesures nécessaires contre l’inflation, l’alternative est le rationnement. Ils savent bien que c’est notre horizon.
J’ai développé en long, en large et en travers depuis le premier rapport de la BCE que l’Euro numérique n’est plus une monnaie mais un carnet de rationnement géant. Effectivement, un des attributs essentiels d’une monnaie est son caractère fongible : Il n’y a aucune différence entre un euro dans votre poche ou dans la mienne. Ils sont complètement interchangeables et vous apportent le même pouvoir d’achat.
Il n’en va pas du tout de même avec l’Euro numérique qui permet des paiement conditionnels. Mon euro numérique n’aura pas la même valeur selon leurs conditions… comme nos quotas carbone, l’état de nos carnets de santé ou la quantité d’essence qui nous sera allouée et qui nous permettront —ou non— de faire nos pleins d’essence et d’acheter nos biftecks.
Nous sommes en train de réaliser pourquoi cette crise ne sera pas comme les autres : Cette fois, les banques centrales et les États ne peuvent plus rien pour nous.
Déjà les taux d’emprunt américains sont remontés au-dessus de leurs niveaux du mois de mars. Déjà le Japon, qui sert de banque à l’économie mondiale, est en tension et semble perdre le contrôle sur ses taux longs — là aussi d’ailleurs, je vous avais prévenu que le Japon était un maillon faible du système.
Le grand investisseur Ray Dalio a alerté qu’il craignait bien pire qu’une récession, justement car les banques centrales et les États sont démunis.
Oui, nos dirigeants et banquiers sont démunis : Mais nous ne le sommes pas.
Nous n’avons rien à attendre d’eux mais nous pouvons prendre les choses en main.
Vous avez été 2 000 en simultané à suivre ma conférence de crise EN DIRECT jeudi dernier et près de 30 000 à l’avoir visionnée depuis. Je ne m’attendais absolument pas à un tel intérêt.
Face à la demande et l’évolution rapide de la situation j’ai décidé d’organiser une nouvelle émission en direct, demain MERCREDI 16 AVRIL À PARTIR DE 20H.
Vous pourrez voir l’émission en DIRECT ICI même ou sur Youtube.
Le direct durera 1h15 environ et sera en 2 parties :
- Nous aborderons les derniers développements de la crise et
- Les solutions pratiques à prendre immédiatement pour nous en protéger.
Je vous donne donc rendez-vous demain, mercredi 16 avril de 20h à 21h15.
À votre bonne fortune et à demain,
Guy de La Fortelle
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
J’ai écrit un article complet sur Cette fois, les banques centrales sont démunies
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À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle