De la Rigueur de la science à la Dictature des chiffres

27 08 2021
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https://youtu.be/sPZfdZosfPc (aujourd’hui, j’ai fais comme les petits enfants, j’ai appris ma poésie…)

 
 
 
« En cet empire, l’Art de la Cartographie fut poussé à une telle Perfection que la Carte d’une seule Province occupait toute une Ville et la Carte de l’Empire toute une Province.
 
Avec le temps, ces Cartes Démesurées cessèrent de donner satisfaction et les Collèges de Cartographes levèrent une Carte de l’Empire, qui avait le Format de l’Empire et qui coïncidait avec lui, point par point.
 
Moins passionnées pour l’Étude de la Cartographie, les Générations Suivantes réfléchirent que cette Carte Dilatée était inutile et, non sans impiété, elles l’abandonnèrent à l’Inclémence du Soleil et des Hivers.
 
Dans les Déserts de l’Ouest, subsistent des Ruines très abîmées de la Carte. Des Animaux et des Mendiants les habitent. Dans tout le Pays, il n’y a plus d’autre trace des Disciplines Géographiques. »
 
De la rigueur de la science, Jorge-Luis Borges, 1946
 
 
 
Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
 
Nous commençons aujourd’hui une série de lettres sur les chiffres et la science en générale.
 
Il est devenu manifeste que la méthode scientifique a fini d’être détournée de sa fonction première de recherche de vérité. 
 
Elle est devenue un instrument de propagande, de domination soft et de contrôle social que ce soit dans les domaines financier, monétaire, économique, social, politique ou sanitaire.
 
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À ma position, je suis bien entendu un homme de chiffres autant que de mots et je passe une bonne partie de mes journées à mesurer, calculer, estimer, comparer. Il se trouve que j’aime tellement les chiffres que je ne peux me résoudre à les voir détournés, torturés et massacrés.
 
Il se trouve également que nous sommes obligés de remonter à l’échelon épistémologique et même philosophique afin de comprendre un peu l’absurde de l’époque.
 
Ce n’est pas pour rien que j’ai choisi de commencer la série par cette nouvelle de Borgès et dans ma prochaine lettre, je vous montrerai comment une approche scientifique acceptable pour une revue scientifique peut produire des résultats simplement faux, dit autrement, comment l’on fabrique des idées fausses à partir de chiffres vrais.
 
Nous prendrons un exemple aussi précis qu’important de ce qu’il convient d’appeler une dictature du chiffre ou un nouveau scientisme.
 
Nous observerons l’incompatibilité entre les démarches scientifiques et politiques : La première se doit d’être opposable, réfutable, pour être vraie, une proposition doit pouvoir être fausse, tandis que la seconde, à l’inverse, doit être inopposable pour ne laisser aucune prise aux opposants (vous connaissez sans doute le petit jeu qui consiste à formuler l’inverse des propositions d’un homme politique, elles sont systématiquement inacceptable voire absurde).
 
Nous contemplerons également une maxime qui pourrait s’ériger en principe de notre temps : « ce qui ne se mesure pas, ne change pas ».
 
Nous regarderons ensuite, spécifiquement dans le domaine de la finance comment l’excès de chiffres ôte 30% de rendement aux ETF à partir des travaux de Robert Schiller, Nassim Taleb et Jack Bogle.
 
Nous nous égarerons encore à méditer le capitalisme inclusif du Forum économique mondial de Davos et comment, sous prétexte d’inclusivité, ils transforment la terre toute entière en grand supermarché où tout a un prix comme par exemple une baleine dont la valeur, selon eux, serait de 2 millions de dollars
 
Et dites-moi, pensez-vous que c’est plus ou moins que la valeur de la votre… De vie ? Nous regarderons cela ensemble.
 
Face à tant de cynisme, il nous faudra faire appel à rien de moins que la Somme théologique de Saint Thomas d’Aquin et ses principes de justice et définition de l’usure.
 
Et nous finirons par une surprise.
 
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À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle
 
 
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
 
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
 
J’ai écrit un article complet sur De la Rigueur de la science à la Dictature des chiffres
 
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À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle


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