Derrière FNAC-Darty, c’est un milliardaire tchèque que l’on sauve

21 04 2020
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Chers amis,
 
Aujourd’hui, j’ai besoin de votre aide.
 
Lorsque nous sommes incapables de fournir un masque à quelques centimes à une infirmière exténuée mais que nous jetons 350 millions d’euros aux actionnaires milliardaires du groupe FNAC-Darty. Ce n’est pas sérieux.
 
Ce n’est pas ainsi que nous allons remonter la pente.
 
Alors j’ai besoin de vous aujourd’hui pour interpeller Bruno Le Maire, notre Ministre de l’Économie et des Finances.
 
Ce scandale n’est que le premier d’une liste qui s’annonce interminable. Nous DEVONS arrêter ce massacre.
 
PAS AVEC NOTRE ARGENT.
 
 
C’est trop grave.
 
Nous devons être des dizaines de milliers à interpeller Bruno Le Maire.
J’ai besoin de vous.
 
 
 
Je vous remercie du fond du coeur de votre soutien.
 
Guy de La Fortelle
 
PS : Je remercie également Thierry Champion de l’Observatoire International sur le Pouvoir d’Achat pour son aide précieuse et son soutien logistique.


Mon cher lecteur,
 
En sauvant FNAC-Darty, l’État sauve en premier le milliardaire tchèque Daniel Křetínský, connu en France pour son rachat de 49% du Monde et ses manœuvres vicieuses autour du groupe Casino pendant son redressement judiciaire.
 
Il est en revanche moins connu pour sa position de premier actionnaire de FNAC-Darty via le groupe allemand Metro. Pas exactement un enfant de chœur habité par l’intérêt général.
 
Je ne suis pas sûr que ce soit ce que nous avions en tête comme solidarité nationale.
 
« Cet État, avec les banques centrales, préfère sauver les banques, renflouer la finance rapace et mettre à genou les assureurs détenteurs du trésor de nos épargnes : nos assurances vie. »
 
Nous en avons aujourd’hui une preuve par l’exemple.
 
C’est d’abord pour Monsieur Křetínský que l’État se sent obligé de garantir un prêt à FNAC-Darty à hauteur de 350 millions d’euros (70% de 500 millions).
 
FNAC-Darty a la malchance d’être le premier sauvé et en plus c’est une caricature mais la liste sera longue, un tonneau des danaïdes, et il nous faut nous préparer.
 
Et pour commencer nous poser la question : et si nous ne payions pas ?
 
Après tout, le groupe appartient à ses actionnaires : quand l’entreprise fait des bénéfices, ce sont eux qui touchent le chèque, il est normal qu’en retour, ils fassent un chèque quand leur entreprise est en difficulté, surtout s’ils viennent de siphonner les caisses avec des rachats d’actions.
 
Sinon, c’est la privatisation des gains et la mutualisation des pertes, un régime que nous avions déjà eu du mal à encaisser après 2008.
 
Si vous préférez partir en vacances aux Maldives plutôt que d’entretenir votre maison et que celle-ci s’effondre, c’est probablement que vous n’étiez pas un très bon propriétaire… Peut-être vaudrait-il mieux en changer.
 
Je vous rappelle que la solvabilité de l’État, c’est nous, nos assurances vie et notre immobilier et ces sauvetages en cascade vont nous entraîner dans une spirale sans fin qui ne nous coûtera pas une fortune mais NOTRE fortune collective et privée.
 
Est-ce que nous voulons vraiment sauver tous les FNAC-Darty qui arrivent avec leurs aréopages de financiers, milliardaires et hommes d’affaires ?
 
Cette question nous regarde en premier lieu et je crois que nous devrions tous nous la poser. C’est un débat indispensable et si vous le pensez aussi, je compte sur vous pour le lancer en partageant cette lettre le plus largement possible sur les réseaux et en la transférant à votre carnet d’adresses.
 
Alors que se passerait-il si l’État n’accordait pas sa garantie à FNAC-Darty aujourd’hui ?
 
Nous pouvons déjà balayer la possibilité pour FNAC-Darty d’ouvrir une ligne de crédit auprès d’investisseurs… Si c’était possible, ils n’auraient pas demandé la garantie de l’État.
 
Si personne ne prête, alors tournons-nous vers les actionnaires : c’est à eux de payer par une augmentation de capital ou simplement un abondamment au compte courant.
 
Dans le cadre de FNAC-Darty, le premier actionnaire est l’Allemand METRO Group, spécialiste de la vente en gros.
 
Bien sûr, ils ne doivent pas être au meilleur de leur forme en ce moment mais derrière METRO, il y a le milliardaire tchèque Daniel Křetínský avec qui j’ai ouvert cette lettre. Le reste de l’actionnariat est essentiellement partagé entre des grosses familles industrielles allemandes… nous n’allons pas pleurer sur leur sort.
 
Après METRO, les autres actionnaires de FNAC-Darty sont la SFAM, courtier en assurance sulfureux avec Edmond de Rothschild à son capital et l’ancienne filiale de capital-risque d’AXA (Ardian) et d’autres gestionnaires d’actifs. Là non plus, pas de quoi pleurer.
 
Les bénéficiaires finaux de FNAC-Darty sont essentiellement de grosses familles richissimes dont les fortunes se sont envolées depuis 2008… Qu’elles paient.
 
Alors nous verrons réellement l’attachement de ces gens à leur capital dans FNAC-Darty et la profondeur de leurs poches.
 
Il est honteux qu’un État ne soit pas capable de distribuer un masque à quelques centimes à une infirmière mais aligne des centaines de millions d’euros pour un milliardaire tchèque, de grosses familles industrielles allemandes et une poignée de financiers incompétents.
 
Et dissipons immédiatement le chantage au chômage et aux emplois perdus.
 
Mettons que les actionnaires refusent de payer.
 
Mettons qu’ils ne trouvent pas de repreneur en ces temps difficiles…
 
Ils préfèrent la faillite.
 
Très bien ! En l’absence de repreneur, nationalisons le groupe, apportons alors cette garantie publique non plus pour protéger les fortunes de ces milliardaires mais dès lors pour nous, nos emplois, notre économie et lorsque cette crise sera passée et l’entreprise redressée, nous pourrons à nouveau la privatiser auprès de propriétaires plus censés et ainsi rembourser l’investissement de l’État.
 
Entendons-nous bien, j’ai une estime très modérée pour l’État-actionnaire. D’expérience, l’État-stratège est une vaste blague mais là, il s’agit :
  • Non seulement d’éteindre un incendie
  • Mais aussi de mobiliser non pas l’épargne des Français dont nos politiques sont si friands mais les milliards des grandes fortunes.
Ainsi nous verrons réellement les entreprises en détresse à cause du virus et les profiteurs de la misère des autres.
 
Enfin mon cher lecteur, il est faux de penser que les poches de l’État n’ont pas de fond. Elles en ont un et c’est le fond de votre épargne.
 
La France va devoir lever près 300 milliards pour affronter cette crise et sans doute bien plus.
 
C’est gigantesque.
 
Je sais que les chiffres n’ont plus beaucoup de sens à ce stade mais la France est déjà surendettée par rapport aux autres pays de la Zone Euro, les spreads avec l’Allemagne se sont dilatés et personne ne veut mutualiser les dettes, annonçant un gros, très gros orage sur l’Euro, peut-être sa dislocation et pourtant, nous engageons nos garanties publiques sans limites pour sauver ceux-là mêmes qui devraient être mis à contribution … C’est dangereusement irresponsable.
 
Cette solidarité inversée, non merci, pas avec mon épargne !
 
Faites suivre, partagez cette lettre.
 
 
À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle
 
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Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
 
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
 
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À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle


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