Mon cher lecteur,
Il fallait en 1969, 225h de travail au salarié américain moyen pour acheter une action de chaque entreprise du Dow Jones Industrial Average, soit un bon mois de son travail.
Aujourd’hui, il faut 1125 heures au même salarié pour obtenir ces mêmes actions, c’est 6 fois plus !
Depuis 2008, le même Dow Jones est monté en flèche de +270% depuis 2009 pendant que la croissance américaine enregistrait +50%…
C’est un découplage extrême et rapide qui s’est opéré depuis 10 ans, largement sous l’impulsion des banques centrales.
L’origine de ce découplage est fondamental et tient dans la création de la monnaie.
Une devise, deux monnaies
Derrière une seule devise comme le Dollar ou l’Euro co-existent en fait deux monnaies pratiquement indépendantes.
Et tout le malheur de nos banquiers centraux réside dans le « pratiquement ».
Il y a 2 monnaies à réconcilier. Sur le papier ce sont les mêmes, des dollars qui ont la même valeur nominale mais dans la réalité ce sont bien deux monnaies totalement différentes qui partagent la même dénomination.
Il y a d’un côté la monnaie réelle, la monnaie des hommes, celle des bons du trésor américain ou français et des dettes souveraines, créée par les États qui est immédiatement réinjectée dans l’économie réelle via le déficit public : redistribution, aides publiques, infrastructures, fonctions régaliennes, salaires des fonctionnaires. Cet argent finit toujours par servir à acheter un steak ou une baguette de pain, une voiture ou une machine à laver. Il fait marcher l’économie.
Il y a de l’autre côté la monnaie de désir, celle des dieux ou tout du moins des hommes qui se prennent pour des dieux, créée par les banques sous forme de crédit et qui finance la hausse arbitraire des entreprises cotées, parce qu’on espère que demain elles inventeront des produits extraordinaires, celle, encore plus arbitraire, des entreprises non-cotées, qui devront inventer des produits révolutionnaires, de l’immobilier dont on désire la hausse infinie et plus généralement de tous les actifs financialisables (art, objets de collection, vin, voyages dans l’espace…). Cette monnaie ne sert pas nos besoins, elle sert nos rêves, nos ambitions demiurgiques et reste pour l’essentiel piégée dans le système financier.
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
J’ai écrit un article complet sur Entre la monnaie des hommes et la monnaie des dieux, choisissez la 3e
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Guy de La Fortelle