Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
Ils ont effacé Tariq Fancy.
Tariq Fancy était le directeur des investissements durables chez BlackRock jusqu’à fin 2019 (CIO Sustainable Investments).
Son crime ?
Il vient de dire tout haut ce que tout le monde sait tout bas : La finance verte à la BlackRock, cela n’existe pas, c’est du marketing, du greenwashing, de l’arnaque, de la fake news.
Ce n’est pas seulement inutile, c’est dévastateur, il compare la finance verte à de l’herbe de blé pour soigner le cancer : Cela donne bonne conscience et laisse la maladie financière prospérer et mieux nous tuer.
Et la première réaction de BlackRock face à cette polémique ? Ils ont effacé Tariq Fancy de leur site Web. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi cela veut dire beaucoup : Ces gens sont soviétiques.
Oh ils ne sont pas les seuls… Personne n’en a parlé dans les grands médias français, eux aussi l’ont effacé. Cela aurait fait tache avec la conférence de Bercy sur la finance à impact et les nouveaux objectifs du gouvernement : Avant, ils voulaient flêcher votre argent vers l’économie réelle, maintenant, il faut le flêcher vers la finance à impact et l’épargne de conviction. Les mots changent, les idées ne sont pas moins catastrophiques, mais qu’importe, c’est votre argent pas le leur. Autant pour l’indépendance des médias et de nos ministres…
Pas de confrontation, pas de contradiction, on efface comme de gros staliniens qu’ils sont au fond.
Ce n’est pourtant pas bête ce que dit Tariq Fancy et son expérience est précieuse : il est si rare qu’un ancien patron de BlackRock parle ouvertement !
Tariq Fancy reproche à BlackRock leur fausse promesse de réconcilier investissements durables et rentables.
Selon lui, lorsque des millions d’épargnants investissent dans un fonds bas carbone, il n’y a aucune preuve que cela ait le moindre impact pour diminuer les émissions de CO2.
Selon lui – il a été au cœur de la machine, à un poste de direction générale – à part quelques exceptions à court terme, les deux objectifs de rentabilité et durabilité sont irréconciliables.
Or dans sa lettre annuelle aux PDG en janvier dernier, Larry Fink a écrit tout le contraire :
« Nous croyons que la transition climatique présente une opportunité d’investissement historique. »
Nous en revenons à la bonne vieille contradictio : L’écologie peut-elle être financièrement rentable ?
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
J’ai écrit un article complet sur Greenwashing chez BlackRock : L’ex-patron des investissements verts balance
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Guy de La Fortelle