Mon cher lecteur,
Imaginez que vous possédez un jet privé (en plus de tout ce qui va avec).
Comme vous êtes quelqu’un de prudent et raisonnable, vous louez votre jet quand vous n’en avez pas besoin.
Celui-ci vous rapporte d’ailleurs un bon rendement, vous le louez très cher : après 10 ans de hausse boursière, nombreux sont les investisseurs et entrepreneurs enrichis avides de louer cette part de luxe et de volupté.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes lorsqu’un jour, une violente tempête s’annonce à l’horizon : elle risque de ravager l’aérodrome et votre avion avec.
Il y aurait bien une solution : il faut emmener votre avion loin de la tempête. Mais vous n’êtes pas pilote.
Tout d’un coup il ne s’agit plus de louer votre avion très cher pour obtenir un rendement, vous êtes prêt à payer pour éviter la catastrophe et que votre avion ne soit pas détruit : payer un pilote, payer un aérodrome sûr.
C’est exactement ce qui se passe avec les taux négatifs.
On ne prête plus attention à cette aberration que sont les taux négatifs. Ils se multiplient pourtant comme des petits pains. À tel point que 17 000 milliards d’investissements ont aujourd’hui des rendements négatifs : record absolu, insensé.
C’est plus que toutes les dettes souveraines de l’Union Européenne, y compris le Royaume-Uni !
- Au mois de juin les obligations françaises à 10 ans (OAT) sont passés en territoire négatif pour la première fois de notre histoire. Aujourd’hui nous sommes à -0,4% !
- À l’heure où j’écris ces lignes, les obligations suisses à 10 ans ont percé la barrière symbolique de -1%. C’est-à-dire que vous acceptez de payer 10% pour que l’État Suisse garde votre argent à l’abri de la tempête pendant 10 ans.
- En Autriche, les obligations à 100 ans font fureur au taux de 1,86% ! La demande est telle que Vienne compte recommencer l’opération. Pensez-y, 100 ans, c’est à peine l’âge de la République d’Autriche (y compris l’Anschluss).
Tous ces investisseurs seraient-ils devenus fous ?
Certes, non mon cher lecteur. Mais peut-être savent-ils quelque chose que vous ne savez pas.
Peut-être savent-ils qu’ une tempête financière est devant nous, et que cette tempête va détruire les épargnes et les patrimoines.
Peut-être savent-ils qu’à ce stade ce ne sont plus les rendements qui sont importants mais la protection du patrimoine.
De la même manière que l’avion doit être mobile pour éviter la tempête, votre patrimoine doit être mobile, en terme financier, on dit liquide.
Liquide aujourd’hui, c’est bien plus important que rentable.
Rien d’illiquide ne saurait être rentable à moyen terme.
Évidemment, cette analyse est en contradiction complète avec les objectifs de votre banquier dont le bonus dépend du rendement qu’il réussira à générer. Lui à tout intérêt à prendre des risques déraisonnables pour tenter d’atteindre ses objectifs. Peu importe qu’il prenne le risque de détruire une partie de votre patrimoine, son salaire est assuré.
Rien d’illiquide ne saurait être rentable à moyen terme.
Rien, vous entendez.
Le plus important c’est la liquidité de votre patrimoine.
Alors mon cher lecteur, votre patrimoine est-il liquide ?
Ce message est le premier d’une série que je prépare.
Nous allons voir ensemble :
- Comment juger de la liquidité d’un placement,
- Pourquoi l’or est le plus liquide des placements en période de crise ;
- Quel est l’autre placement le plus liquide après l’or (même avant selon certains) ;
- IMPORTANT : Comment une obligation à taux négatif peut générer un rendement positif,
- Quel sont les signes de la tempête financière qui approche,
- Comment trouver la bonne allocation de votre patrimoine selon votre situation…
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D’avance, merci de votre aide,
À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle