La mer de la mondialisation se retire : qui reste-t-il ?

12 10 2019
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Mon cher lecteur,
 
Je vous parlais récemment de cet opérateur téléphonique grec, Wind Hellas, 3e du pays, qui vient d’émettre un emprunt obligataire très important, pour payer un dividende à ses actionnaires : deux fonds quasi-vautours, américains et britanniques, spécialisés dans la reprise d’entreprises en difficulté.
 
C’est la définition même d’une chaîne de Ponzi : l’argent emprunté ne sert pas au développement de l’entreprise mais à rémunérer les investisseurs précédents.  
 
Cette nouvelle est grave, car in fine, c’est nous qui avons souscrit à ces obligations, par l’intermédiaire des fonds et fonds de fonds de fonds dont sont remplies nos assurances vie.
 
Ces fonds vous sont présentés comme  « l’économie réelle » dans laquelle vous êtes sommés d’investir au motif d’une morale douteuse et de calculs financiers qui le sont encore plus.
 
Dans la ruée vers l’or, ceux qui ont fait fortune, ce sont les vendeurs de pioches. Ceux-ci vous vendent celle qui creusera votre tombe sans même un soupir.
 
Bien sûr, cet emprunt obligataire d’une entreprise au bord de la poubelle des marchés a été soigneusement noyé parmi quantité d’autres afin d’en limiter le risque. Puis ce gros paquet d’entreprises a lui-même été noyé parmi quantité d’autres produits financiers plus ou moins bizarres jusqu’à perdre toute idée des risques réels des produits ainsi conçus. L’important vous disent-ils, c’est d’être diversifié ! Si l’entreprise grecque fait faillite, peu importe, elle est noyée dans un océan d’autres placements..
 
Peu importe, si ce n’est que les modèles sont faux et que toutes ces entreprises ont la fâcheuse tendance à faire faillite en même temps, c’est ce que l’on appelle un krach (les puristes l’écrivent comme ça, sinon on dit crash, mais je préfère krach qui se prononce comme un craquement et c’est ce que c’est).
 
Le krach peut-être boursier, obligataire, immobilier… général.
 
Ces derniers temps, les robinets de la grande finance chic et choc ont la fâcheuse tendance à se boucher sans que personne ne comprenne vraiment pourquoi (c’est le prix de la complexité pour la complexité) et c’est sans doute pire que ce que nous pouvons imaginer pour que les rats de la finance quittent le navire et abandonnent le très lucratif Ponzi avec lequel ils ont pourtant fait des fortunes depuis 10 ans.
 
Ce ne sont pas vos placements qu’il faut diversifier, c’est votre banquier !
 
Nous sommes en train de vivre la fin de la mondialisation et avec celle de son alter-ego : la financialisation.
 
Toutes les entreprises qui ont cédé aux sirènes des marchés et des financiers sont en train d’en payer le prix fort, le prix d’un pacte avec des diables d’hommes qui sont prêts à tout pour « délivrer de la valeur aux actionnaires » et surtout à eux-mêmes.
 
Ces fonds ont apporté de l’argent frais quand celui-ci manquait. Les bourses en ont apporté encore plus aux entreprises en recherche d’argent facile.
 
Pendant plus d’un quart de siècle de nombreuses entreprises ont bénéficié de tombereaux de liquidités déversées justement pour croquer la mondialisation, conquérir de nouveaux marchés au pas de course.
 
Aujourd’hui ces entreprises reçoivent la facture : les marchés ont été conquis vite, les résultats sont moins extraordianires que prévus, les effets pervers ont frappé, les populations n’acceptent plus et le repli s’annonce, non comme la peur des médiocres mais comme la survie des sages, la nécessité contre le chaos.
 
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
 
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
 
J’ai écrit un article complet sur La mer de la mondialisation se retire : qui reste-t-il ?
 
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À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle

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