Mon cher lecteur,
Depuis la crise de 2008, l’Euro a perdu 46 % de sa valeur contre le dollar.
Et si le sujet a disparu des écrans depuis la dernière campagne présidentielle, il n’en reste pas moins que l’Euro replonge après une reprise trop vite avortée.
La tendance baissière est MASSIVE depuis 12 ans, surtout pour une monnaie qui en a tout juste 20 :
Bien sûr, tout ceci est un peu factice : qui aurait acheté du dollar en 2008, alors que le monde découvrait, effaré, les politiques monétaires non conventionnelles de la Fed ?
Je ne sévissais pas à l’époque, j’étais encore étudiant et mes professeurs de finance m’apprenaient des formules qui se sont révélées immédiatement obsolètes.
Plus près de nous, je publiais le 5 janvier 2018 une lettre intitulée : « une chose à faire, diversifier (basique) » dans laquelle j’écrivais :
Il est probable que l’essentiel de votre patrimoine ne dépende aujourd’hui plus que d’une chose : la politique de la BCE. Pas très bon en termes de diversification. Aussi, à moins d’être communiste il est urgent de prendre quelques assurances.
Je travaillais alors avec Olivier Delamarche et nous citions essentiellement 2 assurances : l’or et les devises, au premier rang desquelles, le dollar.
Si vous aviez laissé dormir un compte courant en dollars, vous auriez fait 16 % de plus-value depuis 2 ans, 8 % par an sans avoir à investir dans des actions ou produits compliqués, presque sans frais en vous y prenant correctement. C’est basique et c’est efficace.
Et demain alors ?
Techniquement, l’Euro pourrait remonter à 1,12 ou 1,13 cette année mais c’est spéculatif. Le mieux est encore de diversifier régulièrement, petit-à-petit afin de bien vous positionner sur la tendance à la baisse de l’Euro à long terme.
Latendance se confirme avec le temps car nous n’avons réglé AUCUN des problèmes apparus en 2008, nous les avons creusés.
Brexit, crise allemande, Italie en embuscade, échec de l’intégration : si nous regardions les choses en face nous verrions une Zone Euro chaotique et EN DANGER.
À défaut de regarder, nous évitons de prendre les mesures, certes radicales, qui pourraient sauver, si ce n’est l’Euro, au moins la construction européenne.
Pourtant même avec un Euro au plus bas, l’économie européenne s’enfonce dans le marasme. La BCE est prisonnière d’une économie fragilisée, de politiques défaillantes et d’États surendettés d’un côté… Et pas assez de l’autre.
Or, si l’Euro n’a besoin de personne pour creuser sa tombe, la pression vient également de l’extérieur : le Dollar est bas et orienté à la hausse.
Il y a donc de belles perspectives de gains à diversifier vos devises, mais c’est aussi une question de survie patrimoniale.
L’Euro est condamné, il porte en lui son échec. Cela ne veut pas dire que tout va s’effondrer demain, cela signifie qu’il va continuer sa tendance de long terme à la baisse, que ses problèmes vont s’accentuer. Il y aura bien sûr des embellies passagères, des reprises avortées et puis un jour, il disparaîtra et au lieu d’un choc, cela sera un soulagement.
Je vous parle en ce moment du dernier dossier Risque & Profit sur les retraites : je vous recommande d’intégrer des devises dans votre plan et je peux déjà vous dire que le prochain dossier portera sur l’Euro qui n’arrête pas de s’enfoncer dans la crise, même si les médias et banquiers ignorent royalement le sujet en ce moment.
Il existe pourtant des solutions pour vous positionner en moins de 30 secondes (et ½ heure pour la prise en main la première fois).
C’est basique, efficace, et – c’est très dommage – méconnu.
L’Euro est un problème et faire l’autruche est suicidaire. L’accepter, en revanche, c’est commencer à trouver la solution. Il faut un peu de courage et de bonne volonté, qualités dont nos élites manquent cruellement, mais si vous en avez un peu à revendre, je peux vous aider ici.
Je vous rappelle que je vous envoie votre dossier Retraites EN CADEAU jusqu’à dimanche soir. Je prépare également une vidéo complémentaire pour répondre aux questions des abonnés.
À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle