Si j’étais à la place d’Ursula von der Leyen…

22 02 2025
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Ma chère lectrice, mon cher lecteur,

 
Parce que Trump veut la paix, l’Europe s’enfonce dans la guerre.
 
Parce que Trump négocie avec Poutine, sans nous consulter ni nous inviter, alors ils refusent les termes de la négociation.
 
Ils réagissent comme des enfants vexés. Ils tapent du pied, ils crient, deviennent tout rouge.
 
Et par leur futilité, ils font gagner Trump deux fois.
 
La corruption, vraiment, rend bête.
 
Ils s’humilient et je pense qu’ils ne savent plus eux-même s’ils le font par impuissance ou servilité.
 
L’adversaire de la veille est devenu un maître sans indulgence. 
 
L’Europe, mon cher lecteur, ce n’est pas eux, c’est nous.
 
Eux ne sont même plus atlantistes, pas même mondialistes ni affairistes il leur reste leur corruption pour unique attribut. La gangrène a mangé tout le reste. La corruption rend bête mais aussi méchant, laid. Tellement laid.
 
 
L’Europe ne survivra pas à la guerre
L’Europe de la paix, c’est nous. L’Europe de l’union c’est nous. Le seul avenir de l’Europe, c’est nous.
 
L’Europe de la guerre, non seulement fait gagner Trump deux fois, mais ferme la porte à l’Europe. La guerre fait de nous au mieux des Sous-Américains et plus certainement des morts en sursis.
 
Nous dépendons radicalement des États-Unis pour notre défense. Tant que la guerre est à nos portes nous ne pouvons nous passer d’eux, nous ne pouvons prendre la moindre mesure d’opposition ou simplement d’autonomie.
 
Nous avons du mal à nous rappeler cette réalité en France. Longtemps, nous avons bénéficié de cette autonomie stratégique, cadeau du Général de Gaulle, permise par une politique de défense souveraine.
 
Mais depuis 2009 et le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN, il n’existe plus de grande nation militaire européenne autonome (seules l’Autriche, l’Irlande, Chypre et Malte ne font pas partie de l’OTAN au sein de l’UE).
 
Cela ne signifie pas uniquement que nous avons perdu toute forme d’autonomie stratégique : Le standard OTAN, ainsi que l’on appelle l’arsenal de normes qui s’applique au matériel militaire, censé permettre l’interopérabilité des membres de l’Alliance, est un énorme avantage pour les groupes américains qui rédigent ces normes et fournissent 80% de notre matériel militaire.
 
Quand bien même nous ferions exploser l’OTAN demain, nous ne pourrions pas mener de guerre ou assurer notre défense sans les États-Unis dont nous dépendons pour l’usage, l’entretien et les pièces détachées de notre matériel militaire.
 
L’Europe ne peut pas faire la guerre aujourd’hui sans les États-Unis. L’Europe ne peut pas se défendre sans les États-Unis.
 
Tant que l’Europe est sous la menace d’une guerre à ses frontières, elle ne pourra pas s’affranchir des États-Unis, qu’ils soient démocrates ou républicains, pacifistes ou belliqueux, partenaires ou adversaires…
 
Et là où nous faisons gagner Trump deux fois et même 4 :
  • non seulement, il peut faire la paix avec Poutine, paix stratégique au regard de la montée des tensions avec la Chine,
  • mais en plus de cela, il contente son complexe militaro-industriel qui va continuer à prospérer sur l’effort de guerre ukrainien,
  • désormais sur les deniers des contribuables européens plutôt qu’américains.
  • Et les terres rares qui nous étaient destinées avant la guerre, bien sûr partiront outre-atlantique.
 
Vous pourriez me répondre que ce n’est que justice : Les Américains sont les premiers contributeurs de l’aide à l’Ukraine avec un montant de 114 milliards d’euros… C’est en tout cas l’idée que l’on se fait à trop écouter la TV. Mais si l’on prend l’aide européenne dans son ensemble plutôt que par État, les montants s’élèvent à 132 milliards… C’est bien l’Europe le premier contributeurs mais tout d’un coup, on arrête de penser en européen parce que cela ferait de l’ombre au Parrain… Mais voilà que le Parrain a changé et ils ne savent plus que dire et encore moins penser.  
 
C’est pour cela que si j’étais à la place d’Ursula von der Leyen, je ferais la paix, pas la guerre. 
 
Mais évidemment, cela ne suffit pas.
 
 
L’Europe, colonie numérique des États-Unis
Lorsque j’ai demandé à mon intelligence artificielle qui était le premier contributeur de l’aide à l’Ukraine, elle m’a sagement répondu les États-Unis sans prendre la peine de considérer l’Union Européenne.
 
Évidemment, cela se corrigerait presque tout seul auprès d’une IA européenne… Mais nous n’avons aucune prise sur une technologie américaine.
 
Et c’est-là le second grand écueil de notre vieux continent, nous sommes devenus une colonie numérique des États-Unis (je pique le mot Fabrice Epelboin que je remercie au passage pour ses analyses affûtées sur les médias).
 
Imaginez demain que les GAFAM nous coupent tous leurs accès

 
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
 
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
 
J’ai écrit un article complet sur Si j’étais à la place d’Ursula von der Leyen…
 
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À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle


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