Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
Depuis que j’ai l’âge de m’en souvenir flotte le spectre du Pic pétrolier.
Régulièrement revient la menace terrible ; vague, mais terrible : Les lumières qui s’éteignent ; Les voitures au rencard ; Le froid dans les chaumières ; La faim et la misère, ou à peu près.
Il y a un mois encore, je lisais un article sur le « seuil de douleur » du pic pétrolier transformé en machin encore plus informe de « pic climatique ». [1]
Vous savez bien mon cher lecteur, un bon journaliste, ça exagère et ça simplifie, c’est ce qu’ils apprennent dans les bonnes écoles de journalisme : Et même en sont-ils fiers, ils appellent cela de la pédagogie. [2]
Oh, mais nous n’avons pas besoin de Pic pétrolier et encore moins de pic climatique pour nous appauvrir, même en exagérant et en simplifiant.
Bien au contraire.
D’ailleurs, le Pic pétrolier, cela n’existe pas et le pic climatique est encore plus absurde.
À force d’exagérer et de simplifier on ne raconte plus que des bêtises.
LES pics pétroliers, en revanche, existent et sont fort bien maîtrisés depuis 65 ans et l’apport essentiel du géophysicien Marion Hubbert qui a donné son nom aux pics de Hubbert.
Un pic de Hubbert concerne une méthode d’extraction dans une région donnée et c’est ainsi qu’à la fin des années 1950 Hubbert calcula le pic du pétrole conventionnel américain qui fut effectivement atteint selon ses prévisions en 1970-1971.
Mais plutôt que de revenir au réel et à l’intelligible, nous nous enfonçons dans la névrose climatique de l’intangible et de l’impuissance.
Je vous disais hier que les mêmes dirigeants qui agitent le mauvais chiffon rouge du GIEC tirent toujours davantage sur le biberon des hydrocarbures et sont en train de nous fracasser vers un 3e choc pétrolier : Celui qui suit le pic des schistes non-conventionnels américains.
C’est tout l’édifice financier mondial qui risque d’être emporté, comme en 2008. N’oublions pas que les cours de pétrole ont bondi de 150 % en 2007-2008, événement plus important encore que la crise immobilière américaine.
Qu’il est ironique de nous rendre compte que ce pétrole qui nous angoisse tant est l’un des derniers liens entre finance et économie, et que la perspective d’un 3e choc pétrolier puisse ramener la fiction financière morbide à la réalité économique et à notre réadaptation au monde.
Ils nous ont agité le chiffon rouge de la fin du pétrole pendant des décennies, mais loin de nous abattre, ce prochain pic pourrait bien nous sauver en mettant au pas la finance devenue folle.
Mais cela, on ne vous le dira pas : Dormez, chers investisseurs épargnants et dormez et laissez-vous tondre… Faites ce qu’ils vous disent, pas ce qu’ils font pour eux-mêmes.
À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle
Notes :
Je m’appelle Guy de La Fortelle et je rédige le service d’information GRATUIT et INDÉPENDANT : L’Investisseur sans Costume.
À partir d’aujourd’hui, je vais vous dire tous les secrets de l’économie et de la finance que les médias grands publics « oublient ».
J’ai écrit un article complet sur Vers un 3e choc pétrolier
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À votre bonne fortune,
Guy de La Fortelle